Ce message est porteur d’espoir pour tous ceux qui passent par cette étape.
Le 28 janvier 1988, à l’hôpital Maisonneuve, après plusieurs heures de travail, ma mère m’a donné naissance. Dès mon arrivée, on craignait que quelque chose n’allait pas bien et c’est peu de temps après que les docteurs ont donné à mes parents le diagnostic : atrésie de l’œsophage. Je n’imagine pas le visage de ceux-ci lorsqu’ils ont appris. Sûrement un mélange de tristesse et de « qu’est-ce que ça mange en hiver l’atrésie» !
C’est ici que commençait leur aventure. Pendant 18 ans, nous avons été suivis de près par l’hôpital Ste-Justine qui ont pu rassurer mes parents et me donner les soins dont j’avais besoin.
Un peu après mes 18 ans, j’ai reçu un appel de l’hôpital Saint-Luc qui m’offrait la possibilité de passer des examens pour analyser le développement de la malformation. J’ai trouvé l’idée très bonne, si je pouvais être serviable et aider à trouver des solutions pour les futurs cas, j’ai donc accepté.
Jusqu’à présent, ce n’est pas du nouveau pour certains d’entre vous, mais voici où est l’important. J’ai maintenant 24 ans et je suis heureux. Tout s’est replacé. Je n’éprouve pas de douleur à manger et boire. J’ai une vie normale et très comparable à une personne en santé de mon âge. Il y a 24 ans, lorsque les docteurs ont dit à mes parents que j’aurais une vie normale, je les comprends d’avoir été un peu méfiants, mais aujourd’hui je peux leur prouver que tous leurs sacrifices rapportent.